Aller au-delà de l’apparence
Dans une Hongrie post-communiste, le besoin de trouver la vérité, va entraîner Dani dans un parcours inattendu. Amour, amitiés, science, suspense, tout au long des pages de ce roman, basé sur des faits réels.
Paris-Budapest, Budapest-Paris.
Tout le monde l’appelle Dani, mais son prénom officiel est Daniella qu’elle juge trop prétentieux. Mariée à l’homme de sa vie : un français, elle est réalisatrice et monteuse de documentaires.
Matild sa mère vit toujours à Budapest. Ex-comédienne, elle est entourée d’un groupe d’amis dont certains lui sont fidèles depuis des décennies. D’autres profitent gentiment d’un système économique hongrois qui, dans les années 1980–2000, a pris le virage du libéralisme. Un médecin et un marchand d’art lorgnent sur la fortune de Matild.
Dani va se trouver face à une question cruciale : qu’elle est la véritable nature de ces personnes ? Que représentent-elles ? À qui peut-elle faire confiance ?
Pris dans un imbroglio, son but : découvrir ce qu’elle n’a jamais imaginé, un monde caché derrière les apparences.
Deux années…
Les mots tourbillonnent, cherchent un sens. Je les laisse faire, j’attends le point final.
Dans la nuit, mes personnages parlent, dialoguent, puis s’évanouissent au moment où, épuisée, je sombre dans un sommeil profond, bien mérité.
Le lendemain, devant mon ordinateur, je m’efforce de me rappeler ce que ces personnages m’ont suggéré la nuit. Tout semble disparaître avec le lever du jour. Mais finalement ça revient.
Écrire, c’est ça ?
Oui, c’est aussi ça…
J’ai commencé cette histoire, ayant un impérieux désir de rendre hommage à ma mère adorée. En quelques jours, le début de ce roman — je peux presque dire – a « coulé » de ma tête dans l’ordinateur. Puis rien… Ce fragment de roman est resté tel quel.
Plus tard, je l’ai relu et une amie a confirmé mon sentiment : il serait dommage de le laisser tomber. Et là, ce récit a recommencé à titiller mes neurones.
J’ai passé une période étrange.
Dans ma vie personnelle, j’ai été confronté à un mystère, concernant une collection de tableaux, appartenant à ma mère. Des années plus tard, pour élucider cette énigme, je me suis lancée dans des recherches. J’ai rencontré et interviewé de nombreuses personnes de tout bord et diverses professions. Chaque contact m’a ouvert d’autres sujets d’investigation, a enrichi et nourri mon imagination. Les intrigues se sont mises en place, avec des personnages, cette fois imaginaires, même si certain ont un « modèle » vivant.
Écrire, c’est aussi ça : être obnubilé par le récit, jour et nuit, même pendant les occupations du quotidien. Je gamberge sur un personnage, sur l’autre, sur les enjeux, sur des situations. Qui est qui ? Celui-là, il veut quoi ? Comme mon héroïne Dani, je conduis mon enquête mentalement, avant de pouvoir l’écrire.
Le résultat : « Aller au-delà de l’apparence ». Ce roman est le fruit d’une série de découvertes, partant d’une Maman et arrivant aux secrets de l’art, de la peinture, aux infiniment petits qui composent un tableau et à la vérité qui peut aussi se cacher là.